Il
n'y a rien avant : Pas de modèle, pas de
sujet. Le seul concept, c'est la peinture acrylique, huile et tout ce qu'elle va dévoiler. Quand le travail commence, je préfère ne pas avoir d'idée préconçue de
ce que je vais entreprendre. Tout se passe dans la rencontre avec la nouvelle
toile. Je change volontairement de format à chaque fois,
pour ne pas standardiser mon écriture. Puis vient le mélange des couleurs, le
tracé des premières lignes et leurs associations.
Il
n'y a rien après, pas de sens caché, de symboles, de moralité, la fable est
tout entière dans le temps de son exécution, la peinture dictant la conduite à
adopter jusqu'à la fin du tableau.
Il
ne s'agit pas de copier la réalité, mais d'apporter son point de vue sur cette
réalité. Le tableau devient une image poétique. Le sujet ne domine plus.
J'utilise la matière, la transparence, l'opacité, la ligne, dessinant un chemin dans la couleur répartie dans des formes plus ou moins géométriques, qui semblent se prolonger les unes dans les autres, pour parfois se perdre dans un flou orangé, bleuté ou un clair obscur.
C'est une construction de labyrinthe, qui nous entraîne on ne sait où.
L'abstraction
et l'importance de la couleur sont apparus comme une évidente nécessité,
offrants une liberté et une diversité infinie.J'utilise la matière, la transparence, l'opacité, la ligne, dessinant un chemin dans la couleur répartie dans des formes plus ou moins géométriques, qui semblent se prolonger les unes dans les autres, pour parfois se perdre dans un flou orangé, bleuté ou un clair obscur.
C'est une construction de labyrinthe, qui nous entraîne on ne sait où.
"Coup de vent" - détail |
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